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Nouvelles brèves par SMS | Le récit du voyage au jour le jour cette page sera mise à jour chaque fois que ce sera possible à partir du 13 mars |
France 13 au 21 mars Allemagne 21 au 28 mars Autriche 28 mars au 1 avril Hongrie 1 au 4 avril Serbie 4 au 10 avril Roumanie 10 au 17 avril Moldavie 17 et 18 avril Ukraine 18 au 27 avril Russie 27 avril au 10 mai Kazakhstan 10 mai au 1 juin Kirghizistan 1 au 12 juin Kazakhstan 12 au 16 juin Chine 16 juin au 3 août |
12 juin : campement-frontière Aujourd'hui, nous retournons au Kazakhstan avec un pincement au coeur : le Kirghizistan ne nous laisse que de bons souvenirs par la beauté de ses paysages et la gentillesse de sa population. ![]() ![]() Cavalière avec Dominique Lamouller dans un paysage paisible Nous quittons avec un peu de regret le site de notre bivouac pour reprendre la piste qui va nous faire franchir un col à plus de 2000 avant d'évoluer sur un plateau très verdoyant jusqu'à la frontière. Nous croisons toujours des troupeaux de chevaux dont le lait fermenté est acheté 20 soms avant d'être transporté à Almati à 280 kilomètres. 11 juin : Karakol-campement pleine nature Aujourd'hui nous quittons le lac Issyk Kul et nous retournons vers le Kazakhstan. Nous passons la journée entre 1700 et 1900 mètres dans une région d'abord très agricole et beaucoup de champs sont cultivés à la main ou avec des chevaux. ![]() ![]() Les travaux des champs ne sont pas mécanisés ![]() ![]() Les chevaux sont omniprésents ![]() ![]() Cette famille voulait être photographiée avec Christine Sur une piste acceptable ![]() ![]() Notre lieu de pique-nique Nous arrivons au lieu de bivouac ![]() Un bivouac sur Paris-Pékin page suivante 10 juin : bord du lac-Karakol Le compte-rendu sera succint et les photos peu nombreuses car j'ai décidé de faire le métier. ![]() ![]() Vue sur le lac Corvée d'eau pour ces enfants Je fais cinquième à l'arrêt pique-nique dans les roues mais pas de photos : demain, je reprends l'allure cyclotouriste. A Karakol, nous pouvons admirer une église orthodoxe en bois. ![]() Cette église doit dater du 19ième siècle ![]() ![]() Cette étrange structure est un mur d'escalade : imaginez cela dans un lycée français ![]() ![]() Les distances sont à vol d'oiseau page suivante 9 juin : Kaji Saye- bivouac bord du lac Une très petite étape qui nous donne une demi-journée de repos au bord du lac. ![]() ![]() Un boulier utilisé dans une épicerie Les montagnes dominent le lac ![]() ![]() Heureusement, le tracteur était là Mauvaise posture Je suis pas sur d'avoir précisé qu'il fait 180 kilomètres de long sur 60 de large. La cuisine est faite par des autochtones qui ont tué le matin un jeune taureau : au menu soupe, riz à la viande et beignets. ![]() ![]() Cuisson de la viande montagne de beignets ![]() ![]() Corvée de pluches : Lionel met la main à la pâte
journée suivante 8 juin : Kara Tala-Kaji Saye Encore une belle journée de cyclotourisme. Un départ tranquille le long du lac avec toujours beaucoup de verdure et de cultures irriguées. Par contre dès que l'eau est absente, cela devient très minéral : nous allons conserver cette alternance toute la journée. ![]() ![]() Paysages en vert ou en ocre ![]() ![]() Toujours une grande diversité ![]() ![]() En traversant les villages ![]() ![]() Encore un 2000 Pascal roi de la montagne Nous voyons aussi les premiers baigneurs dans ce lac situé à plus de 1600 mètres d'altitude mais Issyk Kol signifie le lac chaud. Un peu plus tard, je prendrai un bain dans une eau claire qui doit être à 16-17°. ![]() ![]() Les yourtes sont aussi dans les cimetières L'érosion fait son oeuvre ![]() ![]() harmonie de couleurs Les chevaux kirghiz vont à la plage page suivante 7 juin : Kemin-Kara Tala On va remonter à 1600 mètres. Nous le faisons en suivant la vallée d'un torrent avec de longs faux-plats. Nous sommes entourés de collines avec des couleurs parfois surprenantes. Nous arrivons sur un plateau sur lequel se trouve le lac Issyk Kol, le deuxième lac de montagne au monde, après le lac Titi Caca. ![]() ![]() Un vieux sage Les collines au lever du soleil ![]() ![]() Regardez les poulains sont attachés Les deux rivières n'ont pas la même couleur ![]() ![]() La montagne change parfois de couleur Montage de la yourte ![]() ![]() Petite mosquée comme dans chaque village Les gamins aiment être photographiés Nous le longeons assez rapidement et si les montagnes ne sont pas proches, elles ne sont pas loin et toujours couronnées de neige. Ce soir, nous sommes de nouveau dans une école mais pas de recette à communiquer car nous préparons notre repas : les rations du Dakar vont être mises à contribution. journée suivante 6 juin : Bishkek-Kemin Une journée de transition qui nous parait bien terne après les étapes précédentes : nous devenons difficiles. La sortie de Bishkek s'effectue par une route bordée de cultures ( luzerne, mais, légumes essentiellement ) avec beaucoup de verdure et tout à coup après 60 kilomètres tout devient sec et les cailloux ont remplacés les cultures. La verdure revient en fin d'étape avec le vent défavorable. ![]() ![]() Grands champs de luzerne Les enfants ramassent des roseaux en gardant le troupeau ![]() ![]() Travaux des champs souvent à la main ![]() ![]() Enfants d'une école coranique Après la verdure, un champ de cailloux ![]() ![]() Françoise et Jacques profitent du moindre arrêt pour recharger les batteries Ce soir, nous dormons dans une école mais nous mettons en route nos douches et lavabos car il n'y a pas d'eau. Notre repas est préparé à l'extérieur dans dex grosses marmites sur des feux de bois. Je vous donne la recette : faire revenir la viande dans de l'huile, ajouter des épices puis en couches sucessives des poivrons, des carottes, des pommes de terre et du chou; couvrer et laisser mijoter trois heures et c'est délicieux. ![]() ![]() Nos lavabos Les douches dans le camion ![]() ![]() Corvée d'eau dans le village Cuisson de notre repas ![]() ![]() Roland fête ses 59 ans La décoration de notre "chambre" 5 juin repos à Bishkek Une ville avec beaucoup d'espaces verts qui mériterait que l'on passe un peu plus de temps. Nous faisons une visite sous la direction de Serge, qui fait partie de l'équipe de Ultimate adventure une organisation dirigée par un français et qui en charge de notre séjour au Kirghizistan. D'abord, il nous indique quelques lieux pratiques (poste, magaasin,..) avant de faire découvrir quelques lieux importants de la ville. ![]() ![]() Monuments à la victoire de 1945 ![]() ![]() Les montagnes sont toujours là Décoration à la poste ![]() ![]() Statue de la liberté La première femme chef d'état du KIRGHIZISTAN ![]() ![]() Le grand parc en plein centre ville Lénine est encore là ![]() ![]() La relève de la garde Ensuite, nous allons passer un long moment dans le souk bien animé. ![]() ![]() L'entrée du souk Le magasin aux pains ![]() ![]() Les fruits secs Les farines et les légumes secs ![]() ![]() On vend de l'huile dans n'importe quelle bouteille Chapeaux Kirghizs Par contre les enseignants rentrent le 1er août et sont au lycée pour 35 heures durant l'année pour un salaire de 100 euros. Devant l'école je rencontre 4 jeunes parlant un peu l'anglais. Je leur explique que je suis français et aussitôt ils me parlent de Zidane et Henry et lorsque je leur dit que j'habite Aix-en-Provence près de Marseille ils répondent Ribéry et Taxi 1, 2, 3 : voilà l'impact de la France au Kirgizistan sur les jeunes du moins. ![]() Avec les élèves et les professeurs Un dernier détail : le soir beaucoup d'entre nous ont reçu des appels téléphoniques dan leur chambre proposant massage et sexe et certains ont eu du démarchage directement dans leur chambre. journée suivante 4 juin campement pleine nature-Bishkek Le réveil est un peu frais et mouillé : il fait 3° et l'herbe a conservé la pluie de hier soir. Mais à 4heures du matin, le ciel était splendide. Opération inverse : il faut tout démonter, charger, nettoyer et prendre le petit-déjeuner ce qi est fait vers 7h45 avec un lever vers 5h15. Et c'est reparti pour les 1100 mètres de dénivelé en 18 kilomètres : le col se monte en lacets et nous offre de superbes vues sur le plateau et les montagnes environnantes. Les yourtes et les chevaux sont toujours présents. ![]() ![]() Prêts pour le départ Jeux de lumière ![]() ![]() Les trous sont des nids d'hirondelles Vous voyez tout le col ou presque Nous profitons du regroupement pour la photo des membres du club des cent cols : il manque Robert. ![]() Mini-concentration des cent cols Nous sommes dans un monde presque entièrement minéral avec des couleurs variées. ![]() ![]() Au fond vous apercevez la route dans la descente ![]() ![]() Le panneau indique 12% Les chevaux montent dans les alpages L' entrée dans la ville se fait par une banlieue animée et avec beaucoup de circulation un peu dangereuse parfois malgré la police. Nous traversons une ville animée par une large avenue : la visite de demain sera sans doute intéressante. journée suivante 3 juin : Taldi Bulak-campement pleine nature Dès le départ, nous entamons la montée du col : plus de 1300 mètres de dénivelé en 25 km dont les 18 premiers kilomètres sont les plus pentus. ![]() ![]() Jean-François va faire la montée avant de revenir chercher le camion Début du col La dernière partie, moins pentue est en terre et cailloux et la descente se fera sur une piste du même genre. Je passe ainsi mon premier col à plus de 3000 mètres : le Ötmöka pass à 3330 mètres. ![]() ![]() Première yourte Un 3330 cela mérite la photo En s'arrêtant pour quelques photos avec Gil, nous essayons d'engager la conversation, ce qui n'est pas facile, mais ça marche. Nous apprenons ainsi, avec quelques gestes, trois mots d'anglais et une calculatrice qu'un bon cheval vaut 50000 soms et une yourte 70000 : l'euro s'échange à environ 55 soms. Nous avons même une invitation pour pénétrer dans la yourte. Je vous en fait une description sommaire : le tiers à l'entrée est occupé par une espèce de grosse cuisinière, les provisions, le récipient contenant l'eau, les chaussures et les vêtements suspendus. Le reste est surélevé : le soubassement est constitué de gros galets recouvert de plusieurs couches de tapis et il comporte une table basse autour de laquelle on s'installe après avoir enlevé comme nos hôtes nos chaussures. On nous sert un bol de "KbiMbi3", c'est à dire du lait de jument fermenté. Cet espace sert aussi de lit et de nombreuses couvertures sont soigneusement pliées sur le côté. Les murs sont également recouverts de tapis. La " maitresse de maison " continue à fabriquer son pain qu'elle fait cuire sur la uisinière où l'eau pour le thé chauffe. ![]() ![]() Yourte avec son cavalier Notre hôte avec ses petits-fils ![]() ![]() Préparation du pain en galettes La cuisine de la yourte Nous continuons notre descente au milieu des pâturages en ayant le temps de constater que les poulains sont attachés à une corde avec un lien assez petit. Sacha me donne l'explication au pique-nique. La traite des juments s'effectue de 6 heures à 20 heures toutes les deux heures pour recueillir à chaque fois de 300 à 350 g de lait, mais pour commencer la traite le poulain doit têter : il faut donc l'avoir sous la main et les juments restent ainsi à proximité de leur progéniture. Cet élevage de chevaux a pour but de produire du lait ( il se vend autour de 35 soms) mais aussi de vendre des chevaux : des foires ont lieu tous les vendredis et le Kazakhstan est un gros client. Les éleveurs sont généralement riches dans un pays où le salaire moyen est d'environ 125$ soit environ 4500 soms Ce soir pour la première fois nous avons un bivouac complet et la journée aurait été parfaite sans un orage qui éclate cinq kilomètres avant le lieu du bivouac : je peux me mettre à l'abri dans un café mais les plus rapides auront l'orage avec des grêlons en prime. L' installation du bivouac ( la tente restaurant de 12m, la tente suisine de 8m, 24 tentes de 4, la mise en route des douches et des lavabos ) se fait en un temps record et le correspondant de l'AFP qui va passer plusieurs jours avec nous est époustouflé. ![]() ![]() Les chevaux sont partout Je vais éviter cet orage ![]() ![]() Notre terrain de bivouac avant les petites tentes ![]() ![]() Le réfectoire La cuisine Pendant que j'écris cette rubrique, le vent monte et la pluie s'abat sur nos frêles abris : je suis un peu inquiet car je dors dans l'espace entre les deux chambres, mais tout se passe bien pas d'inondation. journée suivante 2 juin : Talas-Taldi Bulak Rien que pour cette journée, cela valait le coup de faire les 7500 premiers kilomètres. Après un solide petit déjeuner et quelques kilomètres de piste, nous arrivons au mausolée de Manac, l'homme qui a réuni quarante tribus Kirghizes au 11ième siècle et qui fait l'objet d'une vénération dans le pays. ![]() ![]() Dépet du camp de jeunesse La montagne nous attend ![]() ![]() Mausolé de Manac ![]() ![]() Portraits ![]() ![]() Nous continuons de traverser de nombreux villages avec toujours les enfants qui nous encouragent avec souvent des adultes. Nous voyons aussi des familles entières qui partent aux champs et de nombreux travaux sont encore effectués à la main. Nous doublons aussi de nombreux troupeaux qui font, sans doute, la transhumance pour monter dans les alpages. Les champs sont dans une partie plate entourés de collines les dominant de cinq cent mètres environ ( une ancienne vallée glaciaire peut-être ). Les différences de couleur créent de magnifiques paysages. ![]() ![]() Jeux de couleurs Départ pour la traite ![]() ![]() Les troupeaux montent dans la montagne ![]() ![]() Vue de notre vallée Le travail à la main est toujours présent Nous dormons dans une école sur les lits de camp. ![]() ![]() Nous sommes à 2000 mètres ![]() ![]() Vues de la vallée qui nous accueille ![]() ![]() L'orage ne fera que menacer Moyen de transport 1 juin : frontière-Talas La
premère impression du Kirghizistan est des plus favorables : on
donne notre passeport, le douanier coche la liste
préparée et c'est fini.Bien sur, Brigitte participe
à ce poste douanier et va récupérer nos
passeports.spécial
Nous prenons notre pique-nique au bord de la rivière sous les arbres au pied d'un gros barrage : on ne peut pas rêver mieux. Nous passons le barrage et contournons son lac. ![]() ![]() Au bord de la rivière : l'eauu est glacée Heureusement, la route va s'améliorer ![]() ![]() Jeu d'eau Lénine veille sur le barrage ![]() ![]() Monument dicret à la soviétique Vue du lac Heureusement, nous traversons de nombreux villages très étirés avec un accueil des enfants et des adultes enthousiaste. Les paysages sont très verdoyants et nous logons dans un camp de jeunesse perdu au milieu des arbres après avoir emprunté une piste. Nous avons quand même des douches chaudes. ![]() ![]() Notre vallée Mosquée modeste ![]() ![]() Les enfants adorent être photographiés Qu'ils sont beaux ces saules ![]() ![]() Monument funéraire ( ? ) et ces linges blancs journée suivante |